Article 171-2 du code civil : « Lorsqu’il est célébré par une autorité étrangère, le mariage d’un ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ doit être précédé de la délivrance d’un certificat de capacité à mariage établi après l’accomplissement, auprès de l’autorité diplomatique ou consulaire compétente au regard du lieu de célébration du mariage, des prescriptions prévues à l’article 63. »
La procédure
Il convient, au moins 4 mois avant la date prévue pour le mariage, de faire parvenir au consulat général de France un dossier complet de demande de certificat de capacité à mariage :
Pour un mariage au ³§Ã©²Ôé²µ²¹±ô
ATTENTION :
L’article 171-2 du code civil prévoit que la délivrance de ce certificat précède la célébration du mariage.
Or, il existe, au ³§Ã©²Ôé²µ²¹±ô, 2 types de célébration de mariage, exclusives l’une de l’autre ( article 114 du code de la famille).
L’union peut être soit célébrée et enregistrée par l’officier d’état civil, soit célébrée selon une coutume matrimoniale en usage au ³§Ã©²Ôé²µ²¹±ô puis constatée par l’officier d’état civil.
Si vous envisagez un mariage religieux/coutumier, il est donc indispensable d’obtenir le certificat de capacité à mariage avant la cérémonie.
A défaut, vous serez considéré comme n’ayant pas accompli les formalités préalables au mariage. ( voir rubrique "le mariage sans certificat de capacité à mariage").
Cette demande va provoquer :
La publication des bans (affichage au consulat général de France à Dakar, réquisition et affichage, le cas échéant, à la mairie française du lieu de résidence des conjoints ou, si l’un des futurs conjoints réside dans un pays tiers, au poste consulaire compétent)
Éventuellement, audition des futurs conjoints soit par le consulat général de France à Dakar, soit, si l’un d’entre eux réside en France ou dans un pays tiers par la mairie ou l’autorité consulaire compétente.
Ces publications et ces auditions ont pour but de s’assurer que rien ne s’oppose au mariage projeté (lien de parenté prohibé, conjoint déjà marié, minorité du conjoint français, défaut d’intention matrimoniale…)
La délivrance du certificat de capacité à mariage
Si rien ne s’y oppose, un certificat de capacité à mariage sera délivré au futurs époux.
Ce certificat :
Est normalement exigé par les autorités sénégalaises lorsqu’elles marient un ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ
Permettra un traitement rapide de la demande de transcription présenté à l’issue du mariage sera (sauf demande contraire exprimée sur le formulaire prévu à cet effet) conservé à l’accueil du consulat pendant toute sa durée de validité (environ 1 an). Seul le futur conjoint de nationalité française pourra l’y retirer, entre 8h00 et 12h00 ou entre 14h30 à 16h30 (sauf le vendredi).
Le mariage devant les autorités locales
Les autorités sénégalaises doivent également publier les bans de cette union, localement. En parallèle des démarches entreprises auprès du consulat général de France à Dakar, les futurs époux doivent donc se renseigner, dès que possible, sur la nature des formalités prévues par les législations sénégalaise, gambienne, bissao-guinéenne ou cap-verdienne.
Pour produire ses effets en France, l’acte de ce mariage devra ensuite être transcrit au consulat.
Le respect du code civil
L’homme et la femme ne peuvent contracter le mariage avant 18 ans révolus (article 144 du code civil).
Le mariage d’un ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ requière sa présence(article 146-1 du code civil).
Au ³§Ã©²Ôé²µ²¹±ô, un ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ doit donc impérativement être présent soit lors de la célébration de son mariage soit lors de sa constatation.
On ne peut contracter un second mariage avant la dissolution du premier (article 147 du code civil).
La bigamie n’est pas uniquement la cohabitation avec plusieurs épouses. Un ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ ne peut valablement se remarier que si son précédent mariage est effectivement dissous. Il ne suffit pas d’être séparé de son premier conjoint ou d’avoir entamé une procédure de divorce. Normalement, une mention sur l’acte de naissance du futur conjoint permet de s’assurer de cette dissolution.